cheval sauvage en liberté

Le bien-être animal ou comment prendre soin des animaux

La notion de bien-être animal revient de plus en plus souvent dans les préoccupations des métiers en contact avec les animaux. Quels qu’ils soient.

C’est un sujet qui me tient particulièrement à coeur et à vous aussi, je suppose, si vous lisez cet article.

Cet article fait partie d’une série sur le bien-être animal, ses critères de mesure et mon retour d’expérience.

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Définition du bien-être animal

Le bien-être animal est l’état mental et physique positif lié à la satisfaction de ses besoins physiologiques et comportementaux, ainsi que de ses attentes. Cet état varie en fonction de la perception de la situation par l’animal

ANSES, 2018

La notion de bien-être animal va plus loin que la notion de bien-traitance. Le bien-être animal est centré sur l’animal et non sur le point de vue du soigneur.

sucrette et farida poneys shetland

Il ne suffit pas qu’un chien soit bien nourri, pour qu’il soit heureux. S’il est attaché 24h/24, son bien-être n’est pas complet.

Idem pour un cheval seul dans un grand champ d’herbe verte. Son bien-être n’est pas complet.

L’humeur et la perception que l’animal a de sa condition font partie des critères de mesure du bien-être animal.

Le chien doit aller se promener régulièrement et ne pas rester attaché tout le temps.

Le cheval ne doit pas être seul dans son pré.

Ma définition du bien-être animal

Je rejoins globalement la définition du bien-être animal de l’ANSES, mais j’y ajouterai une touche personnelle en disant qu’il faut tendre à reproduire les conditions de vie sauvage de l’animal tout en le protégeant des dangers (de la vie sauvage et de la vie moderne).

Pour les chevaux, je privilégie donc la vie en troupeau dans de grands espaces avec des déplacements libres et des découvertes régulières qui stimulent l’attention (nouveaux objets dans le pré, nouvelle activité, etc..).

Pour le chien, je propose de nouveaux sentiers de promenade, l’apprentissage de nouveaux ordres (« monte », « fais le tour », « sur le dos » etc..).

Et pour le chat, euh… joker… il fait ce qu’il veut celui-là ^^ mais on peut toujours lui proposer un nouveau panier pour dormir… qu’il dédaignera dans 15 jours parce que votre lit ou le canapé, c’est bien plus confortable. Evidemment…

Enfin, pour les poules, c’est plus délicat, ce ne sont pas des animaux sauvages….

chevaux à la maison equiparadise

Comment faire pour mesurer le bien-être animal ?

Je vais prendre l’exemple du cheval pour lequel le bien-être animal a été défini précisément par l’IFCE.

Il est évalué selon différents critères :

  1. L’alimentation et l’eau
  2. L’hébergement
  3. La santé
  4. Le comportement

Et j’ajouterai un 5è critère :

  • La sécurité

Pour chacun de ces critères, des indicateurs de mesure ont été défini.

Je reprendrai chacun de ses critères et de ses indicateurs dans un article dédié. Je les complèterai avec mes observations et mes astuces tirées de mon expérience avec les chevaux.

Le bien-être animal pour quel animal ?

Je suppose que si vous vous souciez du bien-être de votre cheval, vous vous inquiétez aussi du bien-être de votre chien, de votre chat, de vos poules ou de tout autre animal qui partage votre vie.

Comment faites-vous pour assurer leur confort ?

Prenons l’exemple des poules.

Afin d’assurer leur bien-être, vous les nourrissez en quantité suffisante, vous veillez à ce qu’elles aient de l’eau en permanence. Vous avez surement aménagé un parcours extérieur pour qu’elles se promènent. Et enfin vous avez construit (ou acheté) un abri sûr pour qu’elles dorment perchées et au chaud pour la nuit.
Comment savoir si les poules se sentent bien ?
En observant es différents comportements : elles ont de belles plumes, elles pondent régulièrement (le froid, le stress ou le manque de nourriture perturbent la ponte). Elles viennent vers vous quand vous arrivez (si elles vous craignent, posez-vous des questions), et elles passent leur temps à gratter la terre ou à se rouler dans un trou de poussière.

Dans le paragraphe précédent qui décrit des conditions idéales pour les poules, vous remarquerez que vous retrouvez les critères d’évaluation mis en place pour les chevaux : alimentation et eau, hébergement, comportement et santé. Mais que c’est le comportement de l’animal au final qui indique son état de bien-être.

Même si ces critères peuvent paraitre évidents pour des propriétaires qui prennent soin de leurs animaux, il est bon de vérifier s’ils sont bien mis en place. C’est dans les détails que le confort de nos animaux sera optimal.

Le confort de vie des chevaux, pour quoi faire ?

De plus, à mon avis, c’est en se rapprochant des conditions de vie sauvage de l’animal que nous pourrons proposer un mode de vie plus agréable pour lui.

Pour reprendre un exemple souvent cité : le cheval sauvage parcourt des kilomètres chaque jour à la recherche de nouveaux points de nourriture et d’eau, même s’il en a en quantité suffisante à ses pieds, il se déplace plus loin quand même.
Comment peut-on avoir un cheval heureux s’il est enfermé quotidiennement dans un box de 3×3 mètres ? Cette habitude remonte à l’époque où le cheval servait tous les jours pour les déplacements, il n’était qu’un moyen de transport. Le box avait un côté pratique puisque le cheval restait propre et près de la maison, prêt à « servir ». Et de toute façon, il ne passait que la nuit dans son écurie.
Mais aujourd’hui ? Notre cheval est un loisir. Est-ce « utile » de le garder enfermé toute la semaine avec seulement une courte sortie d’une heure par jour dans un petit paddock sans herbe et sans congénère ? Ah, c’est pratique quand on arrive le week-end pour le monter (encore que… il va péter le feu et ce sera dangereux de le sortir dans cet état d’esprit), mais du point de vue du cheval ? Est-ce agréable pour lui de pouvoir bouger réellement que le week-end ? Ne peut-on pas prendre 30 minutes pour aller le chercher au champ, pour s’occuper de lui, le brosser avant de monter sur son dos ?

Heureusement, tous les chevaux ne sont pas hébergés de cette façon. Beaucoup sont en troupeau dans un champ pendant la semaine et les critères du bien-être animal sont presque tous remplis.

Mais pourquoi voudrions-nous améliorer les conditions de vie de nos chevaux ?

Eh bien, avec les méthodes d’équitation dites « douces », et la preuve que la coopération réussit mieux que la contrainte dans l’éducation du cheval, nous nous sommes rendus compte que notre relation avec le cheval, et donc l’équitation, était améliorée avec un cheval heureux, bien dans sa tête, et donc disposé à nous accorder son attention pendant les séances de travail.

C’est donc aussi pour améliorer notre façon de monter à cheval que nous nous efforçons de maximiser leur confort de vie.

Exception faite de la compétition qui est un compromis entre les conditions de vie et de travail du cavalier et de sa monture, les autres formes d’équitation peuvent tendre vers le bien-être animal dans tous ses aspects.

Le chevaux sont des animaux extrêmement généreux (et patients) qui acceptent de nous porter sur leur dos et de réaliser toutes sortes de tours uniquement parce qu’ils le veulent bien.

A nous de leur rendre la vie la plus agréable possible.

Crédit photo : pixabay

Sources :

Les indicateurs de bien-être du cheval au repos (IFCE)

Le bien-être et la protection des chevaux (Ministère de l’agriculture)

Le bien-être animal en 8 questions (ANSES)

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